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Fixation de panneaux solaires sur tuiles : éviter les erreurs et réussir son installation

Installer des panneaux solaires sur un toit en tuiles, c’est une idée lumineuse… mais encore faut-il bien s’y prendre ! Entre le choix du système de fixation, les précautions pour ne pas abîmer sa toiture et l’installation des rails et crochets, mieux vaut savoir où l’on met les pieds (ou plutôt, les panneaux). On fait le tour de la question pour éviter les galères et profiter d’une installation solide et durable.
11 mars 2025 par
ImmoCEE SPRL, dussard

Une installation à la fois technique et accessible

Installer des panneaux solaires sur un toit en tuiles demande un peu de préparation, mais avec les bons équipements et les bonnes précautions, c’est tout à fait faisable.

👉 Les points à retenir :

  • Vérifier l’état du toit avant d’installer quoi que ce soit.
  • Choisir des fixations adaptées à la forme des tuiles et à la charpente.
  • Monter les crochets et les rails avec précision pour éviter tout mouvement.
  • Ne pas négliger l’entretien pour garantir la durabilité de l’installation.

Avec une installation bien pensée et un matériel de qualité, vous pourrez profiter pleinement de votre production solaire sans vous soucier des fixations. Et ça, ça fait plaisir !

Pourquoi installer des panneaux solaires sur une toiture en tuiles ?

Si vous avez un toit en tuiles, vous vous demandez peut-être si c’est une bonne idée d’y installer des panneaux solaires. La réponse est oui, mais avec quelques précautions. Contrairement aux toitures en tôle ou en bac acier, les tuiles sont plus fragiles et nécessitent un système de fixation adapté. Une tuile mal positionnée ou cassée, et c’est l’infiltration d’eau assurée…

Mais l’avantage, c’est que les toits en tuiles sont très répandus en France, et il existe aujourd’hui des systèmes de fixation pensés pour s’adapter parfaitement à ce type de couverture. Il suffit de choisir les bons supports et de suivre les étapes avec soin pour éviter toute mauvaise surprise.

Comment bien fixer ses panneaux solaires sur des tuiles ?

Là où ça se complique un peu, c’est dans le choix du système de fixation. Il existe plusieurs méthodes, et toutes ne se valent pas. Voici les principales :

  1. Les crochets sous tuiles : Une solution discrète et efficace qui évite de percer directement les tuiles. On glisse les crochets sous la couverture et on les fixe solidement à la charpente. Simple, mais il faut bien s’assurer que les tuiles se replacent correctement après.
  2. Les rails et pinces : Un classique des installations photovoltaïques. Les panneaux solaires sont fixés sur des rails en aluminium, eux-mêmes maintenus par des crochets. Ça tient bien, c’est modulable et facile à démonter si besoin.
  3. Les kits "plug & play" : Idéals pour ceux qui veulent une installation rapide sans trop de complications. Ces kits incluent généralement tous les accessoires nécessaires (rails, pinces, supports…), et sont conçus pour un montage simplifié.

Dans tous les cas, mieux vaut opter pour des fixations de qualité, en aluminium ou en acier, pour garantir une bonne tenue dans le temps.

Le prix : combien ça coûte vraiment ?

Passons aux choses sérieuses : combien faut-il prévoir pour installer ses panneaux solaires sur un toit en tuiles ? Le prix va dépendre du système de fixation choisi et de la surface à couvrir. En moyenne, comptez :

  • Entre 100 et 300 € pour un kit de fixation complet (crochets, rails, pinces…)
  • Entre 10 et 30 € par crochet ou pince vendus à l’unité
  • Des frais de livraison qui varient selon les fournisseurs

Petite astuce : certains vendeurs proposent des offres avec la livraison offerte si vous commandez un kit complet. À vérifier avant d’acheter pour économiser quelques euros !

Les étapes clés pour une installation réussie

Maintenant qu’on a une idée plus claire des options de fixation, passons au concret : comment s’y prendre pour que tout se passe sans accroc ? Installer des panneaux solaires sur une toiture en tuiles, ce n’est pas aussi simple que d’assembler un meuble suédois, mais avec un peu de méthode, c’est largement faisable.

1. Préparer la toiture : mieux vaut prévenir que guérir

Avant même de penser aux fixations, il y a un passage obligé : vérifier l’état du toit. Parce que si votre couverture est vieillissante, avec des tuiles fendillées ou une charpente fatiguée, mieux vaut régler ça avant de se lancer dans l’installation.

Quelques points à vérifier :

  • Les tuiles sont-elles en bon état et bien alignées ?
  • La charpente peut-elle supporter le poids supplémentaire des panneaux ?
  • Y a-t-il des zones d’ombre qui risquent de limiter la production d’énergie ?

Une fois cette check-list validée, on peut attaquer l’installation avec l’esprit tranquille.

2. Monter les fixations sans casser de tuiles (sinon, c’est la galère !)

C’est probablement l’étape la plus délicate. Les tuiles, c’est beau, mais c’est fragile. Marcher dessus comme un éléphant sur un parquet ciré, et c’est la casse assurée. Pour éviter ça, quelques précautions :

  • Toujours marcher sur l’arête des tuiles (c’est la partie la plus solide).
  • Utiliser des chaussures adaptées pour ne pas glisser.
  • Manipuler chaque tuile avec soin en les soulevant doucement pour ne pas les fissurer.

Une fois bien positionné, on installe les crochets de fixation. Ici, pas de secret : il faut être précis. Les crochets viennent se fixer directement sur la charpente, sous les tuiles, et doivent être parfaitement alignés pour éviter que les rails ne soient bancals.

3. Fixer les rails et poser les panneaux solaires

Les crochets en place, on passe aux rails en aluminium. Ils se fixent sur les crochets à l’aide de vis solides, et c’est sur ces rails que viendront se poser les panneaux. L’objectif, c’est que tout soit bien stable, parce qu’un panneau qui bouge avec le vent, c’est le meilleur moyen d’avoir des problèmes.

Une fois les rails bien vissés, on place les panneaux et on les maintient avec des pinces de fixation. Petit détail qui a son importance : toujours bien serrer ces pinces, mais sans exagérer, sous peine d’endommager le cadre des panneaux.

4. Câblage et raccordement : la touche finale

Une fois les panneaux fixés, il reste encore une étape cruciale : le câblage. Ici, on entre dans un domaine un peu plus technique, surtout si on installe des micro-onduleurs ou un système avec batteries.

Les bases à respecter :

  • Toujours suivre les recommandations du fabricant.
  • Vérifier que les câbles sont bien sécurisés pour éviter qu’ils ne bougent avec le vent.
  • Si besoin, faire appel à un professionnel pour la partie électrique (mieux vaut éviter de jouer avec le courant si on n’est pas sûr de soi).

Où commander ses fixations et à quel prix ?

Bon, maintenant que l’installation n’a plus de secret pour vous, il reste une question essentielle : où trouver ces fameuses fixations et à quel prix ? Parce que oui, entre les kits tout prêts, les fixations vendues à l’unité et les accessoires en option, il y a de quoi s’y perdre. On va essayer d’y voir plus clair.

Le prix des fixations : à quoi s’attendre ?

Le budget à prévoir dépend principalement du type de fixation choisi et du nombre de panneaux à installer. Pour vous donner une idée, voici une fourchette approximative :

  • Les crochets : entre 10 et 30 € l’unité, selon le matériau (acier ou aluminium).
  • Les rails en aluminium : environ 20 à 50 € pour un rail de 2 mètres.
  • Les pinces de fixation : entre 5 et 15 € pièce.
  • Les kits complets (rails + crochets + pinces) : entre 100 et 300 €, selon la qualité et le nombre de panneaux à fixer.

À cela, il faut parfois ajouter des accessoires comme des systèmes anti-arrachement (pour éviter que les panneaux ne bougent avec le vent) ou des protections pour le câblage.

Où commander ? Les meilleures options en France

Si vous cherchez à acheter vos fixations en France, plusieurs solutions s’offrent à vous :

  1. Les sites spécialisés dans le solaire : On y trouve des kits bien pensés et du matériel fiable. Les prix peuvent être un peu plus élevés, mais la qualité est souvent au rendez-vous. Certains proposent la livraison offerte à partir d’un certain montant, ce qui peut faire la différence.
  2. Les grandes enseignes de bricolage : Pratique si vous voulez voir le matériel avant d’acheter, mais le choix est parfois limité.
  3. Les plateformes en ligne : On y trouve de tout, du bon comme du moins bon. Avant de commander, vérifiez bien les avis et assurez-vous que le produit est en stock pour éviter d’attendre des semaines.

Petite astuce : pensez à comparer les prix et à vérifier si des promotions sont en cours. Certains fournisseurs proposent des remises sur les commandes groupées ou des réductions si vous prenez plusieurs accessoires en même temps.

L’entretien des fixations : un détail à ne pas négliger

Une fois les panneaux installés, on pourrait croire que c’est fini et qu’il n’y a plus qu’à profiter du soleil. Mais pour que tout reste bien en place et fonctionne parfaitement, un petit entretien de temps en temps ne fait pas de mal.

À quelle fréquence vérifier ses fixations ?

Une vérification annuelle est recommandée, surtout après un hiver rigoureux ou une grosse tempête. L’idée, c’est de s’assurer que :

  • Les crochets et les rails n’ont pas bougé.
  • Les vis et les pinces sont toujours bien serrées.
  • Il n’y a pas de tuiles fendues ou déplacées à cause de l’installation.

Un simple coup d’œil suffit dans la plupart des cas. Mais si vous remarquez des fixations tordues ou des bruits inhabituels quand le vent souffle, mieux vaut agir rapidement.

L’ennemi numéro un : la corrosion

Si vous avez opté pour des fixations en aluminium, bonne nouvelle, elles ne rouillent pas. En revanche, celles en acier, même traitées contre la corrosion, peuvent s’user avec le temps. Un petit contrôle visuel permet d’anticiper les problèmes et d’éviter qu’une fixation affaiblie ne cause des dégâts sur la toiture.

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